phorme écrivait:
En tous cas il décrit son travail comme tel. Peu importe, qu'on le croit ou non, c'est quand même une façon intéressante de pratiquer la "street" non ?
C'est un peu facile, non ?

Je réagissais à ces propos (les tiens) :
"On peut en rire... mais il s'agit d'un travail d'enquête assez poussé et de déambulation urbain"
C'est ton point de vue qui m'intéressait.
L'auteur peut bien décrire sa démarche comme il l'entend, je suis libre de mes doutes sur icelle (et ce n'est pas affaire de "croire", d'ailleurs). Du reste, en étant provocateur je dirais que le discours d'un créateur sur son travail ne m'intéresse guère (sur le moment) : soit il se paraphrase, soit il a libéré son travail trop tôt. Pire. Il sous-estime son public. Après …
…
Mais cette affaire de "croire" m'embête : qu'il n'y ait pas malentendu … Je ne doute pas que notre gars ait vachement travaillé, si c'est ce que tu as cru comprendre.
Je conteste juste que cette démarche constitue une "enquête" et a fortiori approfondie.
Sans rire …
Je ne déteste pas ce que fait Doug Rickard … je suis étourdi par ce que je vois, je lis. Je suis d'accord avec toi quand tu parles d'anti-street. Mieux, je dirais que c'est de l'a-street photographie. Soit. Je trouve ça un peu vain mais pourquoi pas.
En revanche lire ici où là qu'on est dans la nouvelle photographie sociale me sidère : on est dans l'éloignement. Physique, temporel (le traitement renvoie à notre histoire visuelle, passée), symbolique.
“These people are invisible,” Rickard told The British Journal of Photography. “Even in the U.S., other people don't realize how bad their conditions are.”
"Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation."
A quelle distance place t'on cette vie quand on en reproduit que la représentation ?
Tiens, c'est bien de râler mais il faut proposer :
http://www.lekti-ecriture.com/contrefeu … Liam+.html