Street photo et Cie. Site et forum sur la photo de rue.

En fait, mes objos manuels sont tous équipés d'une puce AF confirm, qui indique au boitier la focale et le diaf. On sait qu'aux grandes ouvertures, les boitiers numériques sur exposent dès que le diaf est fermé. parce que qu'à pleine ouverture (là où ils font la mesure de lumière), ils perdent une partie de la lumière (angle d'incidence trop important pour les micro-lentilles. Et qu'ils compensent dans leur programme. Donc, je n'indique jamais un diaf plus ouvert que f:2 sur mon F:1.2 pour  qu'ils n'appliquent pas cette corection à l'insu de mon plein gré. Mais le problème ne vient pas de là: mon 12-54 Zuiko sur expose d'au minimum 1 diaf en toutes circonstances et c'est le pire de tous mes cailloux.
Le problème vient du fait que la dynamique de ce capteur est LAMENTABLE et que la courbe de transition dans les blancs est trop brutale. Le problème vient du fait qu'il n'y a pas de mesure "max" (monter la zone la plus blanche à 100%) mais moyenne. Bref, tout ça est une belle merde bien fatigante.

J'ai tout tenté. la mesure spot, c'est même pas la peine d'y penser, et spot compensé, n'apporte pas non plus la solution. Donc, -0.3 EV par défaut, pouvant aller jusqu'à -2 EV avec mon 14-54. Comme je le disais, c'est dans tous les cas moins pire avec mes Hexanons qu'avec les zooms Olympus trop contrastés.

François écrivait:

Il y a un peu de cramé mais tu ne crois pas que n'importe quel boîtier aurait donné la même chose?

Qu'il crame, soit, mais d'une façon aussi laide, telle est la question. C'est du cramé caca, pas du beau cramé dans lequel il y a encore doucement des nuances. Mais surtout, c'est le fait que la mesure de lumière se comporte comme un ticket de loto qui m'exaspère.
La cellule de mon 510, c'est pire que si j'avais rien.
J'adorais cramer en argentique, éliminer des informations non essentielles. J'ai le plus grand mal à avoir de la lumière dans les photos: pas exemple ces nuages, parfois, qui éclatent de soleil. C'est gris, terne, ou blanc. Un genre de blanc mat sans vibration !
Et, dans le même temps, et même à 200 isos, les noirs sont dégoutants.
En photo argentique, tu as du grain (beau, qui structure, qui donne de la matière) en haut, pas dans les noirs.
Regarde les photos de Thierry, et dans une un peu moindre mesure les tiennes, toutes ces nuances dans les gris très clairs, ces ciels. Moi, je passe d'un contraste normal et même excessif au blanc vide. Brutalement. Et inutile de triturer l'outil récupération, il ne rattrape rien et se contente de niquer le contraste du reste en gris pâteux.
Personne ne met l'accent dessus, dans les revues, mais la dynamique, c'est pas tant sa valeur que la façon dont le capteur se comporte aux transitions des extrêmes, et le bruit dans les noirs. M'en fout de dépasser 1000 isos. Mais à 100 ou 200 isos, le moins qu'on puisse demander, c'est de pouvoir déboucher les noirs un minimum sans que ça sente la vidange, bon sang !

Pour en avoir le coeur net, essai à peu près dans les mêmes conditions avec le Pancake Hexanon... (-0.3 EV!, juste pour la forme)

© Même pas mal

Survivant du massacre ?

© Grand frère