christophe écrivait:
C'est déprimant.
Hugh Christophe ... toujours éveillé !
Regardons les choses en face...
La tension permanente entre le pessimisme et l' enthousiasme exubérant, offre une certaine jubilation dans la négativité. Cultiver la «prémonition de la fin ou de l'abandon», pour une «purification intérieure» rend la vie non seulement plus supportable, mais aussi plus intense. S'avouer l'absurdité de notre condition tragique, rire de soi, pratiquer l'autodérision... le désespoir n' touche finalement qu' ceux qui n'y pensent pas. Un pessimisme jubilatoire est une stratégie qui autorise de fustiger, de geindre, de décliner ... de goûter la salvatrice mélancolie... L'optimisme a de bons côtés mais la posture de l'optimiste est surévaluée seul le pessimiste est capable de se défendre, d'anticiper le pire, de réduire les risques de déception, de remord, de regret... de se préparer à affronter les obstacles avec lucidité, de focaliser l'attention sur les difficultés concrètes ... Une stratégie libératoire qui se transforme en motivation. Pour endiguer son amertume, son manque de confiance voir la vie en rose est plus que contre-productif ... Le cerveau, pas con, fait jouer le gyrus frontal inférieur
(j'aime être précis... ha ha ha .. ) qui aurait une zone de codage des informations négatives et qui s' désactiverait face à une évaluation exagérément optimiste... Le risque à la hausse et ses richesses, seul le pessimiste en est capable. L'optimiste se voile la triste réalité.
La nature tente de nous cacher les évidentes vertus du pessimisme. Ronchonner encore et encore... s'obliger d'énergie ... d'enthousiasme... et hop ! .. puisque tout merde ... épicétou.
Tin, de ma campagne normande je suis allé y voir face à la Tour Eiffel.. Musée de l'Homme aujourd'hui.. une exposition de Salgado... qu'ils disaient... je me suis dit en grand format ... faut voir ce que ça donne... bon elles sont belles y'a pas à dire.. mais pas d'émotion sans doute le thème
( commémorer les 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, signée au Palais de Chaillot le 10 décembre 1948... j' n' l' savais pas) a coupé les ailes à l'étonnement exclamatif.. pas de wouah intérieur...des p'tits snif.. 30 photos pour illustrer ... choix parfois tiré par les cheveux.. un exercice sous traité à l'évidence... la dialectique fait le reste.. bouche les trous koa ..
Une prochaine fois peut-être une vraie expo Salgado par Salgado en toute liberté.. à suivre..
Côté photo... je continue gentiment... une habitude qui me permet de mieux regarder autour de moi... c'est déjà ça !
... le Portugal a t'il toujours le sourire ?
.. et hop !
Arv'