Street photo et Cie. Site et forum sur la photo de rue.

Trop fort, toute cette poésie sur la préparation des frites !

Rien que de très habituel, et puis, non de non, il y a des choses surprenantes: "Le temps de révélation change avec les saisons" ! Non, la température est partie intégrante du process et celle des bacs doit justement être absolument contrôlée.
( Perso, ma technique ne jouait justement pas sur ce temps, les tirages pouvaient rester 10 comme 20 minutes dans le révélateur sans virer, une fois le temps de pose déterminé et noté sur le négatif, je pouvais reproduire autant de tirages identiques que je voulais, même à plusieurs années de distance...)
Bref, tout un truc de comm dont je me méfie comme de la peste, on dirait un 'grand chef' doté d'un beau chapeau en train de parler de sa ligne de soupe en boite. Le labo est petite cuisine dont on ne parle pas plus que la préparation des oeufs au plat et que chaque photographe argentique devrait faire pour lui-même.  La question, au fond, est simplement économique, comme en cuisine: produits frais et de qualité, soin. Pour la touche personnelle, hum, c'est à chacun de la créer, non ? Je ne voudrais pas confier mes post traitements numériques à autrui (qui en ferait SES clichés, s'il est plus talentueux/expert que moi) ?
Sinon, elle est délicieuse avec sa petite salopette, non ?

Ça m'énerve dirait Helmuth Fritz !

Bon, disons que ça a le mérite de bien démontrer le mythe du "brut de fonderie" de l'argentique, avec ses retouches locales, les différents rendus de contraste possible en fonction des produits et du papier. les techniques de restauration (double expo lumière ponctuelle/diffuse pour éliminer les rayures)... Il y aurait tellement à dire sur une technologie en voie de disparition sur laquelle tout (et n'importe quoi) aura été dit.